Dès qu’il rentra chez lui, il vit une lueur, une lueur qui se dégradait, petit a petit, et se fondit dans un noir clôturant sa demeure, sa demeure éternelle. Puisqu’il est condamné a y vivre a jamais…
Ses paupières se ferment, pour laisser glisser des larmes, des larmes vides, des larmes dont lui-même ne sait pas pourquoi elle sont là…
Le silence s’alourdit, il n’est plus là, lui, son âme délaisse son corps mortel, pour rejoindre les murs, pour glisser sur les murs, pour caresser les murs…
Son corps mou, seul, seul, seul, tremble, puis s’effondre… Sur un sol, sur le sol qui le fait rebondir, tout doucement, puis rencogne…
Il a mal, il pleure, il est seul. Son âme joue, s’amuse. Son âme le trompe, son âme s’en fout. Son corps ne tremble plus, son corps s’est trop battu, son corps est léger, son corps est triste, délaissé…